Article du Journal L'Alsace ( édition Colmar - Guebwiller Lautenbachzell, 2017 )
En quête d’une arche de Noé
Mélinda Issenlor, installée à Lautenbach-Zell, sauve du « déluge humain » un grand nombre de chiens, chats, chevaux, âne et oiseaux… Elle les accueille chez elle où elle prend soins d’eux. Désormais, elle aimerait créer un refuge.
Un bisou pour Grepon entouré de ses "amis" chevaux. Photo L’Alsace/ Bernard Erhard
Mélinda et une partie de sa meute. Photo L’Alsace/ Bernard Erhard
Mélinda Issenlor de Lautenbach-Zell a une attitude très singulière vis-à-vis des animaux : « Depuis toujours, je recueille chiens, chats, canards, serpents, rats… C’est la faute de mon père, Roland ! Depuis ma tendre enfance, je suis entourée de beaucoup d’animaux. Nous avions, avant de venir à Lautenbach-Zell, toujours une meute d’une dizaine de chiens. Alors, aujourd’hui, je suis toujours et encore plus proche des animaux, changeant même ma façon de vivre ; je suis végétarienne depuis douze ans ». Elle recueille les chiens, aussi bien à la SPA, comme Sam, ou laissés à l’abandon, comme Occio, tous deux croisé jack. Molly, un chien de chasse, a été trouvé et jamais réclamé, tandis que Rolling, un dogue argentin, a été mis en sécurité chez elle par la SPA. Depuis, il y est resté. Eole, un border collie croisé, a également été abandonné, tandis que Tania, un croisé berger, était dans le couloir de la mort dans un refuge du Nord de la France. Mélinda l’a récupéré grâce aux réseaux sociaux. Une autre Tania, croisée rotweiller, a été trouvée dans un container broyeur à Montpellier : c’est un chauffeur poids lourd qui a amené le chien dans le Florival.
Actuellement, les chiens sont chez Melinda, à l’orée de la forêt ou en « chenil d’hôtes », chez ses parents. « Le nombre de chiens ne génère pas de problèmes, puisqu’ils se promènent dans les deux propriétés en toute liberté. Les voisins ne s’en plaignent pas car mes parents et moi-même, nous nous en occupons. Ils sont choyés et éduqués. Ils sont aussi tous vaccinés, castrés ou stérilisés, et identifiés. C’est une astreinte journalière. En effet, nous subvenons à leurs besoins quotidiens pour les soins et une nourriture de qualité. Les animaux sont aimés et ils nous le rendent » , assure la jeune femme.
Sauvé de la boucherieIl y a également de nombreux chats, mais aussi des chevaux et l’âne. « J’ai une petite écurie avec Noisette, que j’ai récupérée en Camargue de même, que Félix malheureusement mort l’an dernier. Queen a été sauvée de la boucherie. Ils vivent dans les prés autour de la maison, avec l’âne Grepon, âgé de 22 ans et copain de Félix. » Mélinda n’a aucune préférence car elle les aime tous, autant les uns que les autres. Il y a également les animaux à plumes telle la corneille, la pie ou la perruche.
Cet amour pour les animaux lui a permis en annexe d’avoir un centre de soins. Mais pour l’avenir, « j’ai en tête un projet de refuge pour animaux sauvages, pour ceux qui n’ont pas la possibilité d’être lâchés ». Un projet en gestation pour apporter un « rameau » de plus à son amour pour les bêtes.
Actuellement, les chiens sont chez Melinda, à l’orée de la forêt ou en « chenil d’hôtes », chez ses parents. « Le nombre de chiens ne génère pas de problèmes, puisqu’ils se promènent dans les deux propriétés en toute liberté. Les voisins ne s’en plaignent pas car mes parents et moi-même, nous nous en occupons. Ils sont choyés et éduqués. Ils sont aussi tous vaccinés, castrés ou stérilisés, et identifiés. C’est une astreinte journalière. En effet, nous subvenons à leurs besoins quotidiens pour les soins et une nourriture de qualité. Les animaux sont aimés et ils nous le rendent » , assure la jeune femme.
Sauvé de la boucherieIl y a également de nombreux chats, mais aussi des chevaux et l’âne. « J’ai une petite écurie avec Noisette, que j’ai récupérée en Camargue de même, que Félix malheureusement mort l’an dernier. Queen a été sauvée de la boucherie. Ils vivent dans les prés autour de la maison, avec l’âne Grepon, âgé de 22 ans et copain de Félix. » Mélinda n’a aucune préférence car elle les aime tous, autant les uns que les autres. Il y a également les animaux à plumes telle la corneille, la pie ou la perruche.
Cet amour pour les animaux lui a permis en annexe d’avoir un centre de soins. Mais pour l’avenir, « j’ai en tête un projet de refuge pour animaux sauvages, pour ceux qui n’ont pas la possibilité d’être lâchés ». Un projet en gestation pour apporter un « rameau » de plus à son amour pour les bêtes.
Source article : Journal L'Alsace édition Colmar - Guebwiller
Propos recueillis par Bernard Erhard - 23 août 2017
Propos recueillis par Bernard Erhard - 23 août 2017